Les difficultés d’un traitement de l’addiction au Moyen-Orient

Dans le monde, il existe de très nombreuses approches différentes pour traiter la toxicomanie. En Amérique du nord, tout comme dans la plupart du Royaume-Uni et en Europe, l’approche utilisée est un traitement de la condition médicale ainsi que des problèmes psychologiques sous-jacents y étant liés.

Il y a, de nos jours, beaucoup moins de stigmates dans la plupart des régions, communautés et familles de l’Ouest, mais ce ne fut pas toujours le cas. Cependant, comme la société évolue vers une compréhension plus profonde des problèmes sous-jacents liés à l’addiction, les options de traitement ont également évolué pour être plus centrées sur le patient, et pour préparer les individus à aller de l’avant dans la vie sans souffrir d’addiction.

Au Moyen-Orient, l’image d’une personne ayant une addiction est différente. À travers la région, il existe une grande intolérance historique vis à vis de l’utilisation de tout type d’alcool ou de drogues, principalement basée sur l’apprentissage religieux. Ce n’est pas seulement l’addiction qui est illégale ou condamnée dans ces pays, mais aussi la simple possession ou utilisation de tout type d’alcool ou de drogues, à tout niveau.

De nombreux pays du Moyen-Orient emprisonnent des individus suspectés d’utiliser de la drogue pendant plus de dix ans pour une première infraction. Avoir une quantité importante de drogue en sa possession peut faire qualifier l’individu de trafiquant, ce qui peut induire une condamnation à vie de celui-ci, ou dans certains pays, une peine de mort immédiate.

Cepandant, dans ces pays, ce n’est pas seulement l’individu ayant l’addiction qui est affecté par cette toxicomanie. Souvent, la famille entière est perçue comme reponsable. Cela peut pousser les parents à renier l’enfant avec l’addiction ; le forcer à rompre tout contact avec ses frères et sœurs ou même interdire la discussion entre chacun d’eux, et cela crée une marginalisation de l’individu par toute sa famille.

Manque de soutien

Cette isolation, cet abandon par la famille, au moment où l’individu est le plus vulnérable, est très difficile pour les toxicomanes qui souhaitent rechercher un traitement. Il paraît difficile d’imaginer parler à un membre de la famille par peur de représailles au sein de l’unité familiale.

Généralement, les leaders religieux ne sont pas vus comme des personnes de confiance à qui parler, puisqu’ils dirigent souvent la communauté qui proclame des messages d’intolérance à propos de l’alcool et des drogues. Le soutien dans la communauté pour les personnes souffrant d’addictions est très limité et, dans certains cas, ces personnes sont elles aussi ciblées par des groupes au sein de la communauté. Cela peut alors limiter la volonté des gens à être modérés et à soutenir les individus recherchant des options de traitement et de guérison.

Problèmes de langages

Le Moyen-Orient est un terme qui inclut de nombreuses cultures et dialectes différents. Certains toxicomanes qui arrivent à des centres de traitement peuvent rencontrer des difficultés à travailler avec des conseillers en réhabilitation de l’alcool et de la drogue à cause de la barrière de la langue et ses difficultés.

Bien qu’il existe des agences internationales proposant des traitements, il y a toujours certaines limitations quant à leur location, la langue et la variété d’options de traitement disponibles. Dans certains centres de traitement, les installations et équipements peuvent être très limités en son sein, ajoutant un peu plus de difficultés pour recevoir un traitement.

Traitement privé

Pour beaucoup de toxicomanes, un traitement de guérison privé, de façon individuelle avec un thérapeute spécialisé dans les addictions est une option de traitement idéale. Avec une totale confidentialité, des interventions thérapeutiques personnalisées et sur-mesure, ces professionnels peuvent proposer un traitement discret et privé.

En utilisant une approche holistique qui inclut le réseau de soutien existant que le client peut posséder, avec une méthode de guérison de l’addiction, le client peut se rétablir et vivre une vie sans addiction. Cela peut être effectué sans avoir à faire à un centre de traitement en interne, protégeant la vie privée du patient tout au long du processus.

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