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Les culturistes et la dysmorphie

Author: John Bradyen
by John Bradyen
Posted: Oct 30, 2017

Si vous êtes déjà allé dans un centre de fitness ou de gym, il se peut que vous ayez remarqué des personnes toujours présentes, faisant de l’haltérophilie et des exercices de musculation, cherchant à « se renforcer » afin d’atteindre un physique très musclé et dessiné. Que ce soit des hommes ou des femmes, ils ont la même obsession de créer le corps parfait, alors qu’ils voient leur propre corps comme faible et léger.

La dysmorphie est une conception ou perception inexacte de son propre corps. Les personnes atteintes de dysmorphie peuvent avoir un corps musclé, mais ne le voient pas ainsi. Ce problème lié à l’image du corps est l’inverse de celui de l’anorexie, où les individus se voient comme trop gros, même lorsqu’ils sont extrêmement minces.

Dans certains livres, particulièrement dans les magasines de culturistes, la dysmorphie est appelée anorexie inversée, ou même bigorexie. Cela est plus commun chez les hommes, mais ce problème n’exclut pas les femmes. Plus généralement, cela est associé au monde du culturisme, mais apparaît aussi dans l’univers du sport professionnel, comme dans le football américain, où la taille est considérée comme étant importante pour la performance.

Problèmes comportementaux

Les individus atteints de dysmorphie, comme ceux souffrant d’anorexie, développent des habitudes particulières avec la nourriture. Ils peuvent utiliser la nourriture pour se muscler, puis effectuent de l’exercice de manière excessive afin de construire les muscles et d’éviter de prendre du gras. Ils peuvent aussi consommer une grande quantité de compléments alimentaires, et dépenser des heures à chercher d’autres suppléments vendus comme étant bons pour la croissance des muscles.

Ils sont aussi susceptibles d’utiliser des stéroïdes anabolisants. Beaucoup de gens souffrant de dysmorphie achèteront de l’HGH (hormone de croissance) et d’autres types de produits pour se les injecter soi-même, souvent bien au-delà des dosages recommandés, et utilisant des combinaisons de suppléments potentiellement dangereuses.

Il n’est pas rare pour ces personnes d’avoir de grandes difficultés à garder un travail ou aller à l’école. Ils deviennent complètement obsédés par leurs objectifs d’atteindre le corps et la taille musculaire souhaitée. La plupart de ces individus, à cause de leur régime extrême, des suppléments et de leurs habitudes sportives, n’ont que très peu d’interactions sociales avec les autres, ils ont plutôt tendance à s’isoler, ce qui renforce leur idée selon laquelle ils manquent de muscles et de force.

Certains indices montrent que la dysmorphie musculaire ou corporelle peut être un mécanisme d’adaptation, particulièrement pour les personnes qui ont été traumatisées. Elle est également associée à une faible estime de soi, une trop grande importance accordée aux médias et à l’image du corps, et est souvent présente chez les personnes ayant été intimidées ou harcelées en étant jeunes car considérées comme faibles ou fragiles.

Philippe Jacquet & Associates

psychotherapeute francais a londres

specialiste en trouble alimentaire dans le centre de londres

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Philippe Jacquet & Associates psychotherapeute francais dans le centre de londres

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