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Clôture de la 4E édition de « L’Eté en musique à Alger » : En apothéose

Author: Judy Smith
by Judy Smith
Posted: Sep 02, 2014

Pour cette soirée de clôture, la programmation a réservé le meilleur avec des vedettes adulées comme chebba Zahouania, Souad Asla ou encore cheb Wahid qui ont surchauffé l’assistance avec des voix, à fond le tempo, porteuses qui ont enveloppé l’esplanade d’une agréable ambiance de fête.

La dernière soirée du Festival culturel international s’est terminée en apothéose sous les lumières scintillantes d’un éclairage multicolore. Le son des batteries et des synthétiseurs réglé à hauts décibels a déclenché chez un public qui s’est agglutiné devant la scène —il faut imaginer la grande surface de l’esplanade de l’Office Riadh El-Feth noire de monde pour évaluer le succès retentissant de cet événement culturel qui attire depuis quatre ans les familles et les jeunes— une euphorie inouïe mêlant la danse effrénée, y compris celle de petits bambins, aux rires, décontraction et multiples expressions de joie.

Il faut dire que les organisateurs ont mis le paquet en déployant des moyens colossaux pour séduire un public que la musique et les rythmes, de quelque genre que ce soit, provoquent littéralement un déchaînement. C’était le cas pour cette soirée de clôture où la programmation a réservé le meilleur avec des vedettes adulées, comme chebba Zahouania, Souad Asla ou encore cheb Wahid qui ont surchauffé l’assistance avec des voix, à fond le tempo, porteuses qui ont enveloppé l’esplanade d’une agréable ambiance de fête.

A commencer par Souad Asla, cette interprète de talent née au cœur de la Saoura, qui est apparue drapée d’une robe d’un vert doré, accompagnée de ses musiciens et d’une danseuse qui exécutait de belles chorégraphies orientales et tournoyait avec sa robe ample, couleur rose, comme un derviche sur la scène. La chanteuse, qui est une artiste accomplie, fait partie de cette nouvelle génération d’Algériens qui se sont distingués, ici et ailleurs, par une interprétation qui déborde d’humanité et qui, surtout, se veut comme une des héritières de la tradition gnaouie qu’elle chante en y ajoutant dans les rythmes un jeu musical moderne où transparaissent des influences occidentales, comme le blues. Souad Asla, qui était fière de retrouver le public algérois, au point où elle ne voulait pas quitter la scène après avoir interprété quelques titres connus qui exaltent la paix comme lorsqu’elle s’adressait à la foule attentive et curieuse en fredonnant « Salam alaikoum » et « Zaouali ». Nous aurons, pour notre part, beaucoup apprécié la prestation, à la fois vocale et scénique, d’une chanteuse qui nous a emmenés, d’une manière presque féerique, jusqu’aux portes du désert, sur les traces de Hasna el Becharia dans une richesse empreinte de sérénité et de lumière. On passe à un tout autre style avec Cheb Wahid qui nous est apparu, par sa présence et particulièrement sa manière de chanter un raï sentimental aux accents patriotiques très proche des jeunes adolescents, comme le digne héritier du défunt cheb Hasni. Lorsque il égrène, d’une voix tonitruante que marquait une forte orchestration, ces titres fétiches, les jeunes, un peu plus réceptifs que pour le premier tour de chant, reconnaissent immédiatement leurs chansons préférées et entonnent à l’unisson les refrains dans une atmosphère de liesse générale, en se mettant à danser pour marquer le rythme dans un déhanchement libéré des contraintes sociales. Mais la foule, qui est déjà mise sur orbite, attend impatiemment l’entrée de la diva chebba Zahouania dont il acclame le spectacle. Celle-ci ne tarde pas à venir en entamant derrière la scène un premier air avant d’apparaître devant le public vêtue d’un pantalon et d’une chemise blanche.

La star d’envergure internationale est une véritable bête de scène derrière sa monture de lunettes, on pourrait presque la qualifier de Tina Turner version algérienne qui maîtrise avec sa voix inimitable, parce que chaude et sensuelle, toutes les tonalités du raï qu’elle avait commencé à pratiquer avec les meddahattes.

Connaissant sa notoriété auprès d’un public qui lui est acquis, elle lance à ce dernier :

  • Vous êtes mon public préféré car vous êtes au top! » et chante merveilleusement bien un ancien tube « Marahba ya ridjal ellah » et poursuit « Ya li tarkhadma beniya, chouflou wahda houria… ».

La scène est à son comble et le public, visiblement déchaîné, danse en transe encore une fois face au monument aux morts et la fête se poursuit tard dans la nuit. Nous sommes vraisemblablement dans une autre dimension du temps.En savoir plus:www.kissyrobe.fr/robe-de-soiree-longue | www.kissyrobe.fr/robe-de-ceremonie

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Avec la prise en compte de toutes les informations qu’on vient de citer, vous pouvez enfin aller assister à votre soirée en pleine confiance! Soyez prête à profiter du temps que vous allez passer

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Judy Smith

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